Après une rupture… Les questions à se poser après une séparation !

Après une rupture…
Les questions à se poser après une séparation !

Les bonnes questions à vous poser, après une rupture sont les suivantes : était-ce de l’amour ou de la dépendance ? Prenez quelques instants pour faire le point et examiner toutes vos anciennes relations. De quoi sont-elles mortes ? Quels sont les points communs entre toutes les personnes avec lesquelles ça n’a pas fonctionné ? Commencez-vous à être écœuré de souffrir comme une brute après chaque séparation ? Voulez-vous enfin changer de vie ou préférez-vous repartir pour un tour en enfer ? Souhaitez-vous comprendre pourquoi vous tournez en rond dans vos relations ? Si c’est le cas, suivez-moi, vous êtes sur la bonne voie !

Le jour où j’ai réalisé, en écrivant mon premier livre « Le syndrome de Tarzan » (Béliveau éditeur) que je n’avais jamais aimé, ça m’a giflée ! Le constat était évident : je n’avais eu que des relations sexuelles (plus ou moins satisfaisantes !) avec des gros bébés névrosés ! Moi-même étant restée enfant, dans ma vie privée, alors que dans ma vie professionnelle, j’étais adulte, le choc fut rude quand je me rendis à l’évidence que pour faire l’amour, il faut s’aimer soi, il faut que l’autre s’aime et que nous nous aimions réciproquement. Et pour ce faire, il faut être deux adultes ! Adulte, affectivement, je ne l’étais pas : dans la première partie de ma vie sexuelle, j’étais Trou noir affectif. Je pensais que les hommes voulaient du sexe, ce que je voulais aussi : je les utilisais pour mon bon plaisir, puis disparaissais, revenant peu souvent sur les lieux du crime, les utilisant comme des objets. Sans aucune malveillance, car je pensais que c’est ainsi qu’il fallait fonctionner. Ces gars-là étant moins névrosés que moi, je les dominais, jusqu’au jour où je suis tombée sur mon égal : Jules. Aussi névrosé que moi, mais Trou noir affectif du dernier degré (cf la chronique sur les Trous noirs affectifs conjoncturels et dernier degré : www.machronique.com/41213  j’ai basculé dans le camp des Desperados : j’ai voulu le sauver !

Cet homme était enfin celui qui allait me reconnaître comme la femme généreuse que j’étais, parce que j’allais faire son bonheur, malgré lui. Vous ne pouvez désespérément pas rendre heureux quelqu’un qui ne peut désespérément pas l’être. J’ai recommencé exactement le même scénario avec le deuxième conjoint, pour en arriver au même résultat : j’ai voulu les tuer les deux ! Tout ce que vous lui donnerez ne suffira jamais, pas même votre vie ! L’autre n’est jamais satisfait, ne vous remercie jamais ou si peu, vous humilie en public, vous écrase dès que l’occasion se présente, pourquoi ? Parce que vous vous soumettez et que l’être humain méprise celui qu’il domine. Allez, faites-moi croire que c’est de l’amour ! Si votre conjoint vous manque de respect ou que vous lui manquez de respect, c’est que le déséquilibre est installé. Et quand vous vous disputez, en venant parfois aux coups, et que vous vous lancez, de suite après, dans une relation sexuelle effrénée, appelez-vous cela de l’amour ? Moi, j’appelle ça de la violence conjugale. Deux enfants en situation de survie qui se déchirent et « baisent » comme si leur vie en dépendait, l’instant d’après, alors qu’ils se sont abondamment insultés, voire frappés. Franchement, trouvez-vous ça normal ?!

Vos parents vous ont envoyé sur la mauvaise piste, vous faisant croire que dans un couple, il faut faire des sacrifices, des concessions et des compromis, qu’il y en a toujours un qui domine, qu’aimer c’est souffrir, que la relation s’use avec le temps, qu’on ne peut pas tout avoir et j’en passe et des meilleures et vous avez tout cru. Moi aussi. Jusqu’au jour où j’ai fait l’autopsie de mes relations et j’ai compris. Si la dépendance affective et émotive conduit votre vie, vous irez tout droit en enfer et, croyez-moi, vous souffrirez encore plus que ce que vous avez souffert, dans la prochaine relation. En revanche, si vous voulez ouvrir les yeux, balancer aux orties les croyances limitantes dont vos parents vous ont nourri, je vous promets que le bonheur sera votre futur et bien plus rapidement que vous ne le pensez ! Et j’aime cette phrase d’un auteur inconnu : « Prenez soin de votre avenir, c’est là que vous passerez le reste de votre vie ! »

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